Animaux Aquatiques

Les contraintes du milieu aquatique ont imposé aux mammifères marins des adaptations très particulières. Parmi celles-ci, la densité de l’eau 800 fois supérieure à celle de l'air a contribué au fuselage du corps afin qu'il devienne hydrodynamique. La conductibilité thermique de l'eau étant 25 fois supérieure à celle de l'air, les mammifères marins ont dû développer une protection thermique et des processus d'économie de la chaleur. Pour pouvoir poursuivre leurs proies et chasser en profondeur, ils préservent leur oxygène pour le système nerveux central, le reste des organes pouvant travailler en anaérobiose. Ils ne sont pas sensibles aux accidents de décompression et contrôlent parfaitement leur respiration.

Ces différentes adaptations expliquent ainsi les capacités exceptionnelles de plongée des mammifères marins tant du point de vue de la durée de l'apnée que de la profondeur atteinte. Ainsi, bien qu'ils plongent à des profondeurs moyennes de 100 à 200 mètres, les dauphins peuvent atteindre -600 mètres. Tandis que les cachalots chassent aux alentours de 400 à 500 mètres de profondeur mais peuvent dépasser 1000 mètres de profondeur (preuve en est qu'un cachalot a été retrouvé mort, coincé sous un câble transatlantique à -1136 mètres) ou même, selon certains, atteindre 3000 mètres de profondeur (cachalot suivit par écholocation).

Les animaux aquatiques, de par leur lieu de vie, ont besoin d'une alimentation adaptée, à l'identique de celle qu'ils vont trouver dans leur milieu naturel.

Ainsi, un large choix de poissons, calamars, crevettes, moules… vous est proposé. Ainsi, vous pourrez choisir des aliments de qualité pour vos animaux.

Pour les poissons, des aliments en blister apporteront tous les nutriments nécessaires.

Animaux Aquatiques 

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  • Les besoins nutritionnels des mammifères marins devraient être comblés grâce à une alimentation qui tient compte des exigences propres aux espèces et d’observation des cycles naturels de gains et de pertes de masse, et qui vise à prévenir l’obésité. Chaque aliment possède ses propres caractéristiques nutritives et une densité calorique déterminée qui peuvent afficher des variations saisonnières (voir Worthy, 2001). Il est donc important de connaître le contenu calorique de chaque espèce servant de nourriture à différentes périodes de l’année.Seuls les produits de la mer de la plus haute qualité (qualité humaine) devraient être servis comme nourri-ture. L’hydratation des mammifères marins dépend de la teneur en eau de leur alimentation. Des poissons entiers devraient donc leur être servis, ou toutes les parties de poissons fraîchement découpés. Tous les restes de ration devraient être jetés.

    La nourriture ne doit pas être servie au-delà de la durée de conservation généralement reconnue à moins d’avoir été testée pour en évaluer la valeur nutritionnelle et la sécurité pour la consommation humaine. La durée de conservation dépend principalement du type de poisson (le poisson maigre a une durée de conservation plus longue que le poisson gras) et de la façon dont la nourriture a été manipulée et traitée. Chaque aliment a une durée de conservation et des exigences d’entreposage qui diffèrent (Worthy, 2001). Le poisson frais entier est une source riche en vitamines et minéraux, mais l’entreposage et la manutention peuvent grandement en modifier ses propriétés. Du poisson mal conservé et déshydraté ne constitue pas une bonne source d’eau.

  • Des carences en vitamines et minéraux peuvent entraîner de graves problèmes de santé. Cela doit être évité en prenant soin de bien entreposer et manipuler les aliments, en achetant la bonne nourriture pour chaque animal et en fournissant un supplément de certains nutriments. À ce sujet, il faut noter que le poisson congelé est faible en vitamines du complexe B (notamment la B1) et en vitamine A1 (rétinol). Les éléments nutritifs supplémentaires devraient être ajoutés avec soin dans des poissons que l’animal a l’habitude de manger. Des soins particuliers devraient être pris pour s’assurer que chaque animal reçoit les suppléments voulus. Pour plus de renseignements sur certains suppléments (p. ex. les vitamines A, B1, complexe B, C, D et E, et le sel). Les vitamines devraient généralement être administrées environ 90 minutes avant la première principale séance d’alimentation, préférablement dans un ou deux poissons maigres (et non dans des poissons gras) afin de diminuer le taux de destruction de la vitamine B par la thiaminase contenue dans de nombreuses espèces de poissons. Les suppléments alimentaires ne doivent pas être utilisés au-delà de la date limite d’utilisation apparaissant sur l’étiquette. Leur nourriture étant congelé, il est parfois nécessaire d'apporter des compléments à la ration. Chaque espèce a ses propres besoins.

    Leur nourriture étant congelée, il est parfois nécessaire d'apporter des compléments à la ration. Chaque espèce a ses propres besoins.

  • On distingue différentes formes d’enrichissement possibles.On peut bien évidemment mettre en place plusieurs de ces méthodes simultanément pour tenter d’optimiser le bien-être de l’animal concerné. Dans tous les cas, il est important de garder en tête les caractéristiques de l’environnement naturel de l’animal et d’adapter l’enrichissement à l’espèce concernée.En pratique, les zoos mettent en place diverses tactiques d’enrichissement du milieu en fonction de différentes contraintes: si le but premier du zoo est l’éducation du public, l’enrichissement du milieu ne se fera qu’en rendant l’enclos plus naturaliste, si c’est la réintroduction qui motive le zoo, l’enrichissement aura pour but la conservation des comportements nécessaires à la survie dans la nature...Tous les zoos peuvent mettre en place de l’enrichissement, même les zoos en difficulté financière, car de nombreux moyens sont peu onéreux; de plus, cet investissement ne concerne qu’un faible nombre d’animaux (contrairement aux laboratoires) et la pression du public n’est pas négligeable.

    L’enrichissement du milieu n’est possible que s’il est basé sur des connaissances vétérinaires précises. En effet, il estessentiel, avant de pratiquer l’enrichissement du milieu de s’assurer de la bonne santé de l’animal. De nos jours, on connaît, pour toutes les espèces maintenues en captivité, l’état de santé optimale, les bonnes rations alimentaires, et les moyens d’éviter souffrance, maladies et peur. Enfin, ces connaissances assurent un état de santé optimal de l’animal et permettent ainsi la mise en valeur de l’enrichissement du milieu. Il faut de plus connaître les besoins de l’espèce et avoir étudié son comportement et son rythme de vie à l’état sauvage.L’enrichissement du milieu ne doit être mis en place que si la balance bénéfices/risques est positive. Les moyens mis en place ne doivent en aucun cas compromettre la santé et l’intégrité physique des animaux.

    Mettre en place un enrichissement efficace nécessite de connaître les préférences des animaux.